L’édito : le joli mois de mai
A la une, L'éditorial — 6 mai 2025Ce mois de mai, comme tous les ans, est coincé entre un mois d’avril capricieux et un mois de juin avec ses promesses de soleil et de vacances à venir. Les gazons commencent à être tondus, le fumet des barbecues provoque des épidémies de grillades et d’odeur dans nos régions car oui, faire un barbecue à Paris reste encore difficile ! Nous contemplons le calendrier, qui propulse un week-end dès le milieu de semaine. Ah ces jours fériés où nous aimerions tellement travailler mais où nos chers gouvernants et syndicats de salariés préfèrent la théorie du « rester chez soi » que du « gagner plus ». Certains étudient scientifiquement les astuces pour pouvoir profiter d’un maximum de jours de repos, comme d’autres un peu comme moi, ne se rappellent même plus quel jour de congé il a pris depuis 20 ans ! Les économistes estiment à 1.5 milliard d’euros la perte d’un jour férié à l’économie nationale… A-t-on vraiment besoin de ça dans le contexte actuel de notre économie ? De plus, car c’est souvent en adéquation, les cheminots font coïncider les mouvements sociaux avec les jours d’affluence dans les gares, ce qui directement impacte nos entreprises saisonnières sur les zones touristiques et côtes françaises à cette époque. Mais, depuis des générations le mois de mai est ainsi, et gare à celui qui voudrait le changer.
A cette époque, l’année dernière, nous commencions à préparer les Jeux Olympiques, avec cette frénésie et cette fierté nationales. Cet été sera certainement bien triste sans cérémonie d’ouverture féérique mais certainement meilleur pour nos commerces qui accueilleront sans limitation ni contrainte les touristes promis par nos gouvernants. Il serait temps de les voir d’ailleurs car depuis septembre 2024, on nous les promet, mais peu d’entre nous les voit. Bref, il nous reste cette incertitude du lendemain que chacun me rappelle quand je vous rends visite et qui, de plus en plus, me préoccupe.
Ne perdez pas la volonté, l’optimisme. Pas de JO cette année, ni d’inauguration de Notre-Dame de Paris, mais prenons les paris, en 2025, la France gagnera l’Eurovision (lol). Nous restons à votre écoute et sommes là, Rémi Calmon et moi-même, pour vous accompagner dans toutes vos difficultés. C’est le rôle principal d’un syndicat tel que le nôtre.
Dans un mois, en Assemblée Générale Ordinaire le 17 juin 2025, le Conseil d’Administration du SNEG & CO renouvellera son Bureau pour les deux prochaines années. Président sortant, je postule de nouveau ce poste, si vous le désirez et avec votre soutien.
Je vous laisse profiter de vos week-ends et espère vous accompagner prochainement, pour accomplir ce nouveau mandat que vous m’aurez fait l’honneur de renouveler.
Olivier ROBERT
Président SNEG& CO