Affaire Vanneste : le SNEG s’indigne et s’inquiète du risque de dérive pour toutes les minorités

Communiqués 2008 — 14 novembre 2008

A une époque où il est question plus que jamais de modernité sociale, d’acceptation des diversités, d’exemplarité, de solidarité, le SNEG manifeste sa consternation suite à l’arrêt rendu le 12 novembre 2008 par la Cour de Cassation.

Monsieur Vanneste, élu de la République, a été blanchi de sa condamnation pour injure homophobe prononcé par la Cour d’Appel de Douai le 25 janvier 2007 pour avoir considéré notamment publiquement que l’homosexualité est inférieure à l’hétérosexualité et qu’elle constitue « une menace pour la survie de l’humanité ».

La Cour de Cassation a en effet considéré que ces propos ne dépassaient pas « les limites admissibles de la liberté d’expression ». La portée symbolique d’une telle décision porte assurément atteinte à la dignité des homosexuels.

Le SNEG s’inquiète et s’interroge sur la protection qu’apportera cette jurisprudence à tous ceux qui s’exprimeront de manière méprisante et outrageante à l’égard de toute catégorie de personnes quelle que soit leur race, leur religion, leur handicap, leur orientation sexuelle…

Le SNEG demande aux pouvoirs publics et en particulier à ceux en charge d’appliquer les dispositions légales contre les discriminations, de veiller avec la plus grande vigilance à un strict respect des textes dans l’intérêt de la protection de la dignité et des droits des personnes.

Contact : 01 44 59 81 01