Bruit : des mesures de santé auditive

La santé auditive des publics exposés est fréquemment évoquée par les autorités sanitaires. Les études d’impact acoustique elles-mêmes, obligatoires pour les établissements diffusant de la musique amplifiée, sont justifiées pour garantir la sécurité de la clientèle et des salariés.

Dans les faits, la limite actuelle de puissance est de 120 décibels (db) en pic de volume et de 105 db en niveau moyen sur 15 minutes. Le HSCP recommande d’abaisser ce niveau moyen à 100 db.

Les professionnels de l’audition, les ORL principalement, font valoir chez leurs patients de symptomes permanents, voire irréversibles (perte auditive, traumatismes sonores) ou temporaires (acouphènes, fatigue auditive). Les jeunes sont les plus concernés, exposés au-delà de leur fréquentation des clubs et salles de concert, à une écoute prolongée de la musique sur leurs téléphones portables ou autres lecteurs.

Le 6 septembre 2013, le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique), sollicté en 2010 par la Direction Générale de la Santé, concluait son rapport remis quelques jours plus tard au ministère de la Santé.
Ciblant principalement les discothèques mais aussi les salles de concerts, les festivals de musique, les parcs de loisirs, les salles de cinéma, l’organisme public préconise une série de mesures :
– distribution de bouchons d’oreilles pour donner la possibilité de se protéger
– affichage en continu du niveau sonore pour informer du niveau d’exposition et du risque potentiel :
– installation de zones de récupération sur une surface de 10 % du lieu avec émission de 85 db maximum
– information particulière à destination des femmes enceintes particulièrement sensibles les trois derniers mois de leur grossesse

Le dossier est actuellement entre les mains de Marisol Touraine, ministre de la Santé.
Pour lire les conclusions du HSCP, cliquer ici.

Source : HSCP

SEUILS DE DANGER

Source : HSCP