Cluster tourisme LGBTQI+

Le SNEG — 9 octobre 2019

Après un cluster sur le tourisme familial, un autre sur le tourisme d’affaires, la Mairie de Paris, sa délégation au Tourisme a inauguré hier un cluster sur le tourisme LGBTQI+. Ce groupe de travail entend s’appuyer sur deux éléments forts : le rapport de Jean-Luc  Roméro intitulé « Paris, ville phare de l’inclusion et de la diversité », remis en juin 2017 à Anne Hidalgo et les Gay Games de Paris qui, en plein cœur de l’été en août 2018, avait créé une dynamique touristique jamais vue dans la capitale.

Un tourisme LGBTQI+ et friendly s’appuie sur plusieurs piliers :
– des politiques publiques inclusives : légalité positive, lutte contre les discriminations
– un tissu associatif conséquent
– des établissements festifs à même d’accueillir les public
– une offre culturelle attractive
– un accueil personnalisé et dédié

Pour chacun de ces points, la ville de Paris et sa métropole compte des atouts mais aussi des faiblesses. Il appartiendra à ce cluster de les identifier, de mettre à profit ces atouts et de contrer ces faiblesses.

Parmi les participants de ce cluster, outre la Mairie de Paris, on compte des institutionnels  comme l’OTCP (Office du Tourisme et des Congrès de Paris) et le Welcome City Lab (incubateur de starts ups dans le domaine du tourisme), des médias comme « Strobo » « Q Week » ou « Garçon Magazine », des associations comme l’Inter-LGBT, Pari Gay Village, la FSGL (Fédération Sportive Gaie et Lesbienne) et Paris Gay Métropole. Cette dernière, fondée en 2012, est à l’origine de ce cluster et de l’élaboration d’un plan d’actions qui prévoit notamment la réalisation d’un site multilingues à la fois guide et agenda ou encore une communication  renforcée auprès des influenceurs et de la presse internationale LGBT.

S’inspirant des exemples très éclairants de Barcelone, d’Amsterdam ou encore de Nice, la cluster tourisme LGBTQI + doit renforcer l’image friendly de Paris, renforcer la dynamique des manifestations existantes, élaborer de nouveaux projets, pour faire de Paris une capitale attractive pour les LGBTQI, notamment les plus jeunes, en provenance d’Europe ou des autres continents.