Coronavirus : point hebdomadaire du 17 décembre 2021

L'actu du CHRD — 20 décembre 2021

Le point de cette semaine :

Sur les annonces d’après Conseil scientifique de défense de ce vendredi 17 décémbre :

Le Premier ministre s’est exprimé :
-pas d’annonce autour de notre secteur
-à l’approche des fêtes de fin d’année, il incite les français à se faire tester avant les rassemblements
-il recommande d’éviter les grandes fêtes et grands rassemblements
-en janvier, dans l’objectif d’étendre au maximum la vaccination, un projet de loi sera soumis au Parlement pour transformer le passe sanitaire en passe vaccinal, seule la vaccination sera prise en compte dans le passe sanitaire
-le 3 janvier prochain, la dose de rappel pourra être faite 4 mois après la 2è dose (au lieu de 5 mois après jusqu’à présent)
-pour ce 31 décembre, les préfets pourront, par département, interdire les rassemblements sauvages, interdire la consommation d’alcool sur la voie publique, interdire les manifestations type concerts et feux d’artifice

Sur la fermeture des discothèques et bars et restaurants
où les activités de danse sont légalement autorisées

Suite à la parution du décret n° 2021-1585 du 7 décembre 2021, supposant la fermeture des discothèques et l’interdiction de la danse dans les bars et restaurants légalement autorisés à la proposer, l’UMIH a déposé un recours gracieux auprès du Gouvernement.

Dans une interview de vendredi dernier, le secrétaire d’Etat au Tourisme a déclaré que la réouverture des discothèques en janvier n’était pas assuré..

Illustration de l’incohérence des mesures, tandis que la danse sera interdite dans les discothèques (qui seront fermées) et dans les bars et restaurants où les activités de danse sont légalement autorisées, elle sera pratiquée partout ailleurs, dans le cadre privé mais aussi sur la voie publique, à l’initiative des collectivités.
Ainsi, le 31 décembre, de 22h à 0h30, la Ville de Paris organise un « open air électronique » avant le tirage du feu d’artifice du Nouvel An. L’accès aux Champs-Élysées sera gratuit, sur présentation du passe sanitaire et port du masque, nous dit-on, sera obligatoire…

Sur les indemnités

Sur les négociations en cours :

Les négociations avec Bercy se sont poursuivies ce mercredi 15 su rle chapitre des aides.

Un article de « Les Echos » se veut plus rassurant, mais attention, ce n’est qu’un article…

Rien n’est définitif en attendant les décrets mais aussi éventuellement, les conséquences de nouvelles mesures que pourraient annoncées le Gouvernement au sortir du Conseil de défense sanitaire réuni ce vendredi 17.

Sur les autres dispositifs d’aides :

L’Urssaf réactive les mesures en faveur des discothèques.

Les dispositions de la SPRE.

Les dispositions de la SACEM.

Sur le plan social

 Les négociations ont repris ce jeudi 16 entre les organisations professionnelles et les syndicats de salariés et ont abouti sur un accord.

Sur le plan de la prévention GHB

Les Organisations Professionnelles ont été reçues ce mardi 14 par Marlène Schiappa, ministre délégué auprès de Gérald Darmanin, pour parler du phénomène de harcèlement, notamment via le GHB dans le monde de la nuit. Elle a indiqué que des mesures seront présentées fin janvier. Toutefois, dès dimanche 12, invité du Grand Jury RTL, le ministre de l’Intérieur annonçait déjà des mesures, engageant déjà trop la responsabilité des exploitants : « On doit mieux former les personnes (les salariés, ndr), on doit mieux repérer cette drogue, c’est certain.  On doit aussi fermer les établissements qui après moults rappels et moults faits ne font pas la police dans leur établissement » (sic !) « Mais je ne veux pas rejeter la faute sur eux. Les services de police et de gendarmeries doivent mieux travailler, en amont, avec les professionnels. D’ici la fin du mois de janvier, nous aurons des propositions ».

Sans attendre la fin janvier, nous vous renvoyons à notre dispositif de prévention GHB en attendant une nouvelle campagne GHB et une autre campagne sur le consentement que nous sommes en train de réaliser.

Le SNEG & Co salue son administrateur Guillaume Delbarre et la ville de Lille. Dans la capitale du Nord, ont été reçu les 500 premiers « capuchons anti-drogue » réutilisables.