Coronavirus : point hebdomadaire du 19 mai 2021 : spécial discothèques et saunas

L'actu du CHRD — 19 mai 2021

Un point d’information sur les discothèques et sur les saunas.

En préambule, nous vous invitons à prendre connaissance des principales dispositions qui entrent en vigueur pour l’étape 2 de ce 19 mai.

Concernant les discothèques (type P), une claude revoyure a été évoquée pour la mi-juin, où une date de réouverture pourrait être annoncée.

Ce lundi, les maires des communes du littoral ont publié une tribune pour réclamer la réouverture des discothèques pour sauver les établissements de leur situation économique précaire et éviter que les fêtes privées ou sur la domaine publique ne viennent à se reproduire comme l’été dernier, même si les premières condamnations tombent pour les quelques organisateurs déférés en justice.

Lundi soir, une réunion s’est tenue avec les Organisations Professionnelles, le ministère de l’Economie et le ministère de la Santé.
1-Nous sommes invités, avec les autres syndicats, à travailler sur un nouveau protocole sanitaire, ce que nous avons commencé à faire ce mercredi.
2-Il a été indiqué qu’une expérimentation, comme celle pour les concerts à l’Accor Arena Bercy avec Indochine à la fin de ce mois, pourrait être lancée.
3-La possibilité de conditionner l’accueil du public au passe sanitaire a également été évoquée, quand bien même la capacité d’accueil des discothèques serait de moins de 1000 personnes, ce que prévoit actuellement le Gouvernement.

Puis ce mercredi matin, s’est tenue l’audience du Conseil d’Etat pour examiner deux recours, dont un déposé par notre syndicat associé l’UMIH. Cette audience à durer deux heures, le juge a semblé attentif aux arguments présentés…
Le SNEG & Co condamne l’argumentation reposant sur l’incohérence consistant à rouvrir les lieux libertins tout en laissant fermées les discothèques. Nous leur avons rappelé en direct et par voie de presse que les établissements ne rouvrent pas selon leur typologie de clientèle mais selon leur typologie d’activités, dans le respect des protocoles sanitaires qui leur sont appliqués, le contraire serait discriminatoire ! La décision devrait être rendue en début de semaine prochaine.

Aucun recours déposé au Conseil d’Etat face aux décisions prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire n’a jusqu’ici été validé. Nous espérons comme vous tous, la réouverture des discothèques mais le Gouvernement ne semble pas prêt à céder. Reste à voir ce que donneront les trois mesures évoquées plus haut. La prise en charge des coûts fixes annoncée, rétroactivement depuis janvier 2021, n’augure rien de bien : prise en charge des coûts fixes suppose souvent absence de réouverture… A suivre…

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Concernant les saunas, assimilés salles de sport (type X), l’évocation des « clubs libertins » par le député Gosselin à l’Assemblée nationale (voir rapport du 12 mai), l’argumentation de l’incohérence entre maintien de la fermeture des discothèques et ouverture des lieux libertins évoquée plus haut, et des tribunes délétères sur les réseaux sociaux attirent défavorablement l’attention sur nos lieux de rencontres. Quoi qu’il en soit, depuis le début de cette crise sanitaire, les saunas en type X, parce qu’assimilés aux salles de sport, ont fermé, rouvert, puis fermé à nouveau en se calant sur le sort des salles de sport, c’est-à-dire ici, le 9 juin. Une mesure contraire serait discriminatoire et le SNEG & Co sera là pour la dénoncer.

La réouverture est donc annoncée le 9 juin, avec les jauges appliquées aux salles de sport et aux équipements de type spas, hammams… tel que les présente le calendrier de reprise des activités. Une fois encore, nous savons par définition, que nos saunas, lieux de rencontre, sont par la nature même de leur activité, en contradiction avec les consignes sanitaires (gestes barrières, distanciation sociale…) Cela ne les a pas empêchés de rouvrir en juin 2020 et d’exercer leur activité comme de par le passé.

Notre conseil, comme en juin 2020 : veillez à respecter les consignes sanitaires le mieux possible dans vos vestiaires et dans votre salle principale de type bar, salon de convivialité… En cas de contrôle (il n’y en a pratiquement pas eu – pour ne pas dire pas du tout – à la réouverture en 2020, une salle principale « bien tenue » en terme sanitaire devrait éviter à ce qu’on vienne s’intéresser à vos parties privatives (alcôves, coins câlins, backrooms…).