Discothèques : les musées font leur dance-floor

L'actu du CHRD — 16 septembre 2011

Tendance du moment, les musées ouvrent leurs portes pour accueillir des activités qui n’ont rien à voir avec leur vocation première : petits déjeuners, séminaires d’entreprises… Parfois même, certains musées se transforment en discothèque. Ces lieux généralement dédiés à la culture, la création, l’histoire…, connus pour leur calme et leur silence, se dédient à la fête et poussent le volume l’espace d’une soirée, bien évidemment en dehors des heures d’ouverture au public. Ainsi, le Centre Georges Pompidou, Le Louvre et Le Musée d’Orsay à Paris reçoivent ponctuellement des clubbers avec installations de djs, systèmes de sonorisation et de lumières… L’activité reste marginale, 1 % des ressources de Beaubourg, 3,48 % pour Le Louvre, mais se révèle toutefois lucrative : 20 000 € la location pour une nuit au Louvre et à Orsay. Une charte éthique autour des conditions de réglementations entoure ces événements qui toutefois, ne font pas l’unanimité et surtout, constituent une concurrence supplémentaire pour les exploitants de clubs.