Drogue ou volant, il faut choisir

L'actu du CHRD — 16 janvier 2008
cannabisLe test salivaire visant à dépister la drogue au volant, sans prélèvement urinaire ni présence de médecin ou biologiste, a fait son apparition cet été. Des expériences ont eu lieu, menées par la police dans une dizaine de villes (Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Rennes, Montpellier, Lille, Nice) et par la gendarmerie dans trois régions (Pays de la Loire, Centre, Lorraine) sous le contrôle du ministère de l’Intérieur avant une généralisation en 2008. La salive est recueillie sur coton tige ou une languette plastique et détecte instantanément la présence de stupéfiants. En 2006, 21 000 tests de dépistage de drogue ont été pratiqués, une infime quantité au regard des tests d’alcoolémie qui ont été portés à 11 millions de contrôles. En 2005, la France a compté 230 décès dans des accidents liés à la consommation de drogue au volant, 563 en 2006, la moitié d’entre eux touche des personnes de moins de 25 ans.