Le SNEG & Co répond à Vivre Le Marais

L'actu du CHRD, Le SNEG — 15 janvier 2019

VivreLeMaraisDans un article publié sur son blog le 11 janvier 2019, l’association de riverains du centre de Paris se penche sur le sort de ses homologues du 11ème arrondissement et public un article intitulé : « Condamnations en série d’une dizaine de perturbateurs de l’espace public dans le XIè.

Bien que lesdits perturbateurs ne soient ni des clients, ni encore moins des exploitants d’établissements, les condamnations visant des livreurs à vélo, l’association en vient toutefois à évoquer son principal objet : les nuisances générées par les bars ou autres lieux recevant du public.

Puis, évoquant la commission de régulation des débits de boissons, ces instances de médiation et de prévention mises en place par la Mairie centrale dans le cadre du Conseil de la Nuit, l’article mentionne : « Les responsables des organisations professionnelles ayant pignon sur rue (UMIH, SNEG, SIHNORCET) s’étaient engagés à prêcher la bonne parole auprès des établissements récidivistes, dont le cas était examiné en commission. Ils ont eu manifestement d’autres priorités et tout cas n’ont pas su trouver les arguments pour convaincre leurs confrères récalcitrants ».

Ayant pris connaissance de cet article, le SNEG & Co a réagi aux propos de l’association qui a publié notre réponse sur son blog :

« Les Organisations Professionnelles, dont le SNEG & Co participent aujourd’hui aux commissions de régulation des arrondissements où elles ont été mises en place : 4è, 5è, 10è, 11è et 18è.
Nous nous sommes engagés à accompagner les exploitants rencontrant des problèmes, au regard notamment du respect de la tranquillité publique, et cet engagement demeure, dans l’intérêt de tous.

Toutefois, il vous faut savoir que les établissements portés à l’ordre du jour des commissions, par la mairie, la DPSP ou le commissariat d’arrondissement, ne sont pas forcément adhérents à une organisation professionnelle, quelle qu’elle soit, et que rien ne les y oblige. En ce cas, ce n’est pas que nous n’avons pas « su » mais que nous n’avons pas « pu » convaincre les exploitants car nous ne saurions agir auprès d’un gérant qui ne souhaite pas solliciter notre accompagnement.

De manière générale, nous constatons, nos confrères et nous-mêmes, que peu d’adhérents de nos syndicats figurent aux ordres du jour des commissions. Nous y voyons la traduction de notre bonne sensibilisation aux obligations qui sont les leurs. En effet, l’immense majorité des lieux évoqués en commission n’est affiliée à aucune organisation et ne souhaite visiblement pas l’être. La situation des quelques-uns dont nous nous sommes toutefois emparé des dossiers s’est généralement améliorée, nos efforts vont en ce sens, pour leur tranquillité (administrative) comme pour la vôtre (publique).

Enfin, quand vous évoquez les établissements « récidivistes », il nous faut vous préciser qu’étant dédiées à la médiation et à la prévention, tel que le définit initialement le Conseil de la Nuit de la mairie centrale, les établissements récidivistes ne peuvent figurer à l’ordre du jour de ces commissions. Seuls les établissements n’ayant pas fait l’objet de mesures de sanctions doivent y être évoqués. Ceux qui ont déjà fait l’objet d’avertissements, de fermetures administratives ne peuvent y être inscrits, étant sortis du cadre de la médiation et de la prévention.

Comme vous le savez, nous sommes toujours à votre disposition pour évoquer les problèmes que vous rencontrez avec quelque établissement, pour peu que celui-ci soit effectivement adhérent de notre organisation professionnelle ».

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