L’édito : dans les starting- blocks

L'éditorial — 11 mai 2021

Actualisation au 12 mai 2021 :
Ultime virevolte du Gouvernement : les petites terrasses (8 tables maximum) ne seront pas soumises à la jauge de 50 %… mais sous réserve d’installer des séparateurs entre les tables !!! Nous réserve t-il encore d’autres surprises d’ici la réouverture des terrasses le 19 mai ? Inadmissible confusion et absence de pragmatisme !

Mise en ligne du 10 mai 2021 :
La décision est tombée le 29 avril : nous allions enfin pouvoir rouvrir, suivant un calendrier précis, et comme le taux d’incidence est passé sous le seuil des 400 cas pour 100 000 habitants, rien ne devait venir le contrarier. Nous étions ravis, sans oublier pour autant que la pandémie est toujours là, et que c’est elle qui déterminera la pérennité de cette réouverture.

Trois dates à retenir :

Le 19 mai : les commerces pourront de nouveau ouvrir leurs portes, les bars et restaurants pourront accueillir en terrasses, dans le respect de 6 personnes à table, clientèle assise.

Seulement voilà, alors qu’au 29 avril aucune contrainte n’était annoncée en liaison avec la réouverture de ces terrasses (hormis ces tables de 6 personnes maximum), aujourd’hui 11 mai, on vient indiquer qu’une jauge de 50 % sera mis en place ! Aucune suite dans les idées, ce Gouvernement navigue à vue dans le brouillard, incapable d’anticiper des décisions qui pourtant, influent sur notre activité ! Quelles nouvelle surprises nous réserve t-il encore pour les deux prochaines étapes ?

Le 9 juin : Les bars et restaurants pourront exploiter en intérieur avec une capacité réduite. Les sportifs seront heureux de retrouver leurs salles de sport, les amateurs de saunas de réinvestir leurs lieux de détente et de rencontres, mais avec une jauge qui doit être confirmée par nos gouvernants. Dans un cas comme dans l’autre, nous nous opposons fermement à cette notion de jauge estimant que la distanciation sociale de 1 mètre pénalise déjà suffisamment nos établissements.

Le 30 juin : libération totale de nos lieux, hormis, et c’est scandaleux, les discothèques qui restent les grandes oubliées de cette reprise d’activités ! On nous promet l’annonce d’une date de réouverture pour mi-juin ! Mais quelle sera-t-elle ? Septembre, fin d’année, 2022 ? La discrimination dont sont victimes les discothèques est insupportable.

Côté positif, tous les dispositifs de soutien aux entreprises sont maintenus en mai (fonds de solidarité, exonération des cotisations patronales, activité partielle) malgré la réouverture des activités le 19 mai.

Le SNEG & Co est mobilisé depuis quelques semaines, sur la mise en place, par les mairies, du plan architectural des espaces publics et notamment de l’implantation des terrasses éphémères à vocation pérenne…La bataille est rude entre riverains, commerçants et villes, afin que chacun puisse vivre dans la meilleure harmonie possible. Négociations et coups de gueules ont été depuis quelques jours nos maîtres mots, pour mettre en place le mieux possible, ces terrasses qui ont vocation à donner plus de vie à nos quartiers et soyons honnête, à sortir la tête de l’eau nos entreprises.

A l’écoute de nos adhérents, mais aussi à l’écoute des associations de riverains pour mieux accompagner nos adhérents, nous misons sur la médiation pour « le mieux vivre ensemble ».

Une lueur festive mais retombée bien vite quand nombre de Gay Pride et Marches des Fiertés généralement organisées entre mai et juillet sont annulées ou, au mieux, reportées. A Paris, les associations membres de l’Inter-LGBT annoncent une marche politique revendicative mais sans chars, donc pas festive ! Le SNEG & Co regrette cette décision, il avait voté pour le report, en septembre, d’une marche comme on la connaît depuis toujours, à l’exception de 2020 et donc de cette année.

Boutiques, bars, restaurants, saunas, soyons vigilants pour que cette réouverture se passe le mieux possible, soit durable, et soyons solidaires de nos confrères patrons de clubs, qu’ils puissent eux aussi, au plus vite, rythmer les nuits de l’été qui s’annonce.

Olivier ROBERT
Président SNEG & Co