Les dieux de la vague : beaux comme surfeurs

En  Australie, Jesse, 17 ans, est une étoile montante du surf qui passe son temps à courir après les vagues. Il espére pouvoir un jour égaler son frère ainé Victor, ancien champion et collectionneur de trophées. Son frère jumeau, Fergus, préfère la musique et les garçons et se sent particulièrement attiré par l’un des surfeurs du groupe, Andy. Entre amis, accompagnés de quelques filles, les garçons vont passer le week-end sur la plage et profiter de leur nouvelle liberté pour se découvrir et connaître leurs premières expériences. Et se dépasser en dominant les vagues…
Ce qui frappe d’entrée de jeu avec de film, c’est sa lumière, ses couleurs. A la limite de la saturation, dans le bon sens du terme, les paysages, les accessoires, les personnages même, s’offrent au spectateur d’une manière éblouissante. De même, les prises de vues et la photographie sont d’une exceptionnelle qualité, notamment les scènes de surf, filmées avec virtuosité, malgré la difficulté de l’exercice. Au point de nous donner l’envie irrésistible de se rendre à l’autre bout de la planète pour enfiler un maillot et s’essayer aussi au frisson de la vague. Pour le reste, l’histoire nous raconte sur fond de compétition sportive, l’apprentissage de la vie, réussite ou échec, famille classique bourgeoise ou recomposée prolétaire, normalité ou différence. Les garçons sont beaux comme dans un portfolio, les corps dévoilés jusque dans leur nudité mais toujours avec pudeur et ce bel emballage n’empêche toutefois pas la profondeur lorsque, malgré le soleil, la jeunesse, le fun cède parfois la place au drame… Au générique du film, dans le rôle de Fergus, le jeune homosexuel, Xavier Samuel, un des héros de « Twilight ».
« Les dieux de la vague » de Dan Castle. 2 DVD Outplay. 19,99 €.