Nuits parallèles : rencontre avec la BRP

Vendredi 2 novembre au siège de la Direction Régionale de la Police Judiciaire, Olivier Robert et Rémi Calmon, président et directeur exécutif du SNEG & Co ont rencontré le commissaire divisionnaire Jean-Paul Mégret, patron de la BRP (Brigade de Répression du Proxénétisme).

Les premiers souhaitaient interpeller les seconds sur les « nuits parallèles », ces soirées de type warehouse, organisées dans des friches, caves, sous-sol ou autres lieux qui, pour faire concurrence aux établissements recevant du public traditionnels qui sont les vôtres, bars et clubs principalement, s’exonèrent en revanche de toutes les obligations sociales, fiscales, réglementaires, sécuritaires auxquelles sont contraints vos établissements et pour lesquels ils font l’objet de nombreux contrôles, de contraventions, voire de fermetures administratives.

Le groupe Cabarets de la BRP, en charge de la gestion et de la surveillance des établissements de nuit, sous réserves de son champ de compétence (établissements à licence, lieux de rencontre) et de son champ d’action territorial (Paris intra-muros), a confirmé son intérêt et sa vocation à agir sur les soirées accueillant du public pour s’assurer du respect des diverses réglementations et par souci d’équité au regard des professionnels exploitants d’établissements de nuit ayant pignon sur rue.
Ces soirées attirent pour certaines d’entre elles des milliers de personnes et leur concurrence est d’autant plus déloyale qu’elles permettant au public des comportements qui leur sont interdits dans mes lieux traditionnels.

Pour appuyer cette demande d’intervention auprès de la BRP, le SNEG & Co a adressé une lettre relative notamment à ces Nuits parallèles au Préfet de Police ainsi qu’au Procureur de la République de Paris (lire ici).