L’édito : promesse ou voeu ?

L'éditorial — 13 janvier 2020

Sans être lexicologue, linguitse ou académicien, je m’aperçois que le sens des mots évolue. A l’origine, un vœu signifiait une promesse. D’ailleurs, faire un vœu, est bien de promettre de tout faire pour et non de souhaiter ou d’aspirer.

En vous souhaitant mes vœux les meilleurs pour cette nouvelle année, notamment de bonne santé, j’espère qu’il en sera ainsi mais malheureusement, je ne pourrai pas y faire grand-chose quant à la traduction de ces vœux dans la réalité ! Ces fameux vœux, quand bien même ne seraient-ils que des paroles gentilles et bienveillantes, je vous les adresse à chacun, chers adhérents, afin que chacun puisse progresser en sagesse, en bonté, en justice, en vérité.

Avec le temps, le vœu est désormais entendu comme une aspiration, aussi je vous souhaite :
que vous puissiez être heureux sans le regard des autres,
que cette homophobie cesse de hanter votre quotidien,
que vous soyez Trans, Bi, Gay, Lesbienne, Hétéro, Soumis, Domi…. Que vous puissiez vivre « Tous ensemble »,
que vous puissiez dire à vos parents « Je suis gay et je vous aime » sans être mis à la porte ou roué de coups,
que vous puissiez construire votre vie, de travail, de fête, de plaisir avec autant de liberté que vous le désirez,
que vous vous battiez plus souvent « pour » plutôt que « contre »,
que vous arrêtiez ces conflits stériles autour de sujets qui paraissent dérisoires,
que vous soyez heureux de participer à la vie de la commune par les élections de mars et que celles-ci soient bénéfiques à vos commerces,
que vos affaires soient des plus florissantes afin de pouvoir disposer d’une retraite digne de ce nom sans retenue de quoi que ce soit,
que ces manifestations diverses depuis plus d’un an cessent enfin, afin de laisser respirer vos commerces touchés par une bataille illégale entre des syndicats subventionnés et des patrons d’établissement déstabilisés,
que nos gouvernants trouvent des solutions pour arrêter ces conflits préjudiciables à tous, et que des mesures fortes soient prises.

Oui, je veux vous adresser des vœux d’espoir, des vœux de courage pour maintenir en vie vos établissements et toujours faire plaisir à votre clientèle dans ce climat délétère …

Bonne année !

Olivier Robert
Président du SNEG & Co