Rapport hebdomadaire du vendredi 4 décembre 2020

L'actu du CHRD — 7 décembre 2020

Pour commencer, nous vous informons de la mobilisation des secteurs qui restent fermés administrativement :
Le SNEG & Co rallie l’appel des Organisations Professionnelles à une mobilisation partout en régions le lundi 7 décembre à 15h devant les préfectures de région.
Une seconde manifestation nationale aura lieu à Paris le lundi 14 décembre à 13h. Le lieu reste à définir en fonction des autorisations de la Préfecture de Police. Ce rassemblement statique sera rythmé par des prises de parole, réunira cafés, bars, hôtels, restaurants, discothèques, traiteurs, bowlings, salles de sport, thalasso, nos salariés ainsi que l’ensemble de nos fournisseurs de toutes ces filières.
Ce rassemblement national fera suite aux très nombreuses manifestations recensées partout en France ces trois dernières semaines, pour réclamer une ouverture avant le 20 janvier, pour tous les secteurs, dans le respect des protocoles sanitaires renforcés propres à nos professions.

Sur le  recours de notre syndicat associé UMIH devant le Conseil d’Etat, l’audience a eu lieu ce mardi 2 décembre 2020.

Concernant notre recours pour une réouverture des débits de boissons (bars) en même temps que les bars et bars-restaurants à la date annoncée du 20 janvier 2021, nous avons relancé Matignon une nouvelle fois et sollicité le soutien des villes membres de la Plateforme de la vie nocturne ainsi que celui des Conseils régionaux.
Pour faire face à la dépense des frais d’avocat pour ce recours (8 000 €), nous remercions les derniers adhérents ayant adressé une participation : Au mange disque, Cud Bar, Krash, Le Macumba, Raidd Bar

Pour rappel, nous vous invitons à placarder sur vos vitrines, sur vos devantures, l’affiche réalisée à votre attention pour protester contre le maintien de vos fermetures, jusqu’au 20 janvier au plus tôt pour les restaurants et les saunas (salles de sport), sans visibilité pour les bars et les discothèques.

Le décret relatif au fonds de solidarité volet 2 pour les discothèques est paru.
Attention : les déclarations sont à faire avant le 31 décembre 2020. Toutefois, encore une fois, le décret n’est pas clair, concernant les indemnisations de septembre à octobre, sur les charges prises en compte.

Sur le sujet des aides :
-entre fonds de solidarité à 10 000 € ou indemnisation mensuelle à hauteur de 20 % du chiffre d’affaires, le plafond de l’aide mensuelle est passée de 100 000 à 200 000 € pour les entreprises qui restent fermées ou celles qui affichent une perte de chiffre d’affaires au moins 70 %.
-les entreprises de moins de 250 salariés fermées ou qui subissent des pertes de plus de 50  % du chiffre d’affaires vont continuer à bénéficier des exonérations des cotisations sociales et d’une aide à leur paiement.
-les prêts garantis par l’Etat sont toujours accessibles, comme les avances remboursables de l’Etat, sur une période de dix ans avec trois ans de différé à un taux d’intérêt de 1 %.

Sur le sujet des congés payés, l’Etat prendra en charge 10 jours de congés payés (les Organisations Professionnelles réclamaient 15 jours) pour les entreprises les plus lourdement touchées par la crise sanitaire : bars, restaurants, discothèques, hôtels, salles de sport… :

Sur le sujet des assurances, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a placé un ultimatum à lundi prochain 7 décembre aux acteurs du secteur. Il leur demande de geler le montant des primes de 2021 pour les métiers de l’hôtellerie et de la restauration quand certains pratiquent des augmentations de 40 à 60 % ou font signer des avenants annulant la couverture du risque pandémie sous peine de résiliation ! A défaut d’accord, le Gouvernement fera voter à l’Assemblée Nationale l’amendement déjà voté au Sénat prévoyant un prélèvement exceptionnel (taxe prime assurance dommages) de 1,2 milliard d’euros sur le secteur. Pour rappel, les assurances ont contribué à hauteur de 400 millions d’euros au fonds de solidarité qui a jusqu’ici coûté 20 milliards d’euros à l’Etat. Pour être complet, au-delà du fonds de solidarité, le secteur des assurances a investi 3,8 milliards d’euros face au contexte Covid-19.

Enfin, pour se projeter dans l’avenir et passé la réouverture, sur le sujet de l’interdiction des chauffages en terrasse, hors contexte Covid (même si les terrasses sont un atout en période de Covid) nous vous invitions à répondre à un questionnaire.

Voilà pour cette semaine.

A votre disposition.

Bonne réception.