Coronavirus : point hebdomadaire du 26 mars 2021

L'actu du CHRD — 29 mars 2021

Cette semaine, 3 départements, Aube, Nièvre et Rhône, rejoignent les 16 départements déjà « confinés », ils sont donc 19 au total, tandis que 24 autres sont placés sous surveillance renforcée.

Peu d’annonce donc cette semaine : selon le Gouvernement, la réouverture en 3 phases ne pourra débuter au niveau national tant que des département seront encore « confinés » et l’exploitation des établissements sans contraintes sanitaires ne pourra se faire avant une vaccination suffisante de la population, espérée pour la fin de l’été d’après la dernier déclaration du Président de la République hier soir.

Les Organisations Professionnelles défendent toutefois des mesures territoriales et des expérimentations dans des départements où la propagation du virus est faible. Ainsi, nous proposons de débuter la phase 1 dès que possible partout où cela est possible, proposant l’ouverture des restaurants d’hôtels le matin pour le petit déjeuner et le soir pour le diner et l’ouverture des terrasses des bars et des restaurants. Une réponse de Matignon est attendue sur ce sujet, mais dans le contexte actuel de reprise d’épidémie, elle a peu de chance d’être validée.

A propos de terrasses, si l’interdiction des terrasses chauffées pourrait être reportée d’un an soit en avril 2022, le même projet de le loi Climat et Résilience en cours de discussion envisagerait l’interdiction ce certaines pratiques sur les terrasses, notamment le rafraichissement. Si vous exploitez une terrasse dans votre établissement, merci de prendre quelques instants pour répondre à ce questionnaire.

Samedi dernier, après envoi de notre point hebdomadaire, est paru le décret relatif aux mesures pour les départements « confinés », en pleine confusion autour de la complexité des attestations…

Le texte précise notamment la liste des commerces (type M) jugés essentiels dont on peut s’étonner de la logique (?) : pourquoi ouvrir les cordonneries et pas les magasins de chaussures, les coiffeurs mais pas les salons de beauté, autoriser les visites d’appartement mais fermer les agences immobilières… ?

Pour les commerces jugés non essentiels, le ministère de l’Economie indique que le fonds de solidarité serait accessible dès une perte de 20 % de chiffre d’affaires et non 50 %. Par ailleurs, il étudie une possible solution pour les boutiques disposant de stocks : une liquidation hors période de soldes et une compensation financière, un texte doit venir préciser ces dispositions.

Est paru également cette semaine, le décret relatif à la prise en charge des coûts fixes plus élevés et insuffisamment couverts par le fonds de solidarité que nous avions évoqué à plusieurs reprises en attendant la parution de ce texte. Plus complexe encore que les décrets relatifs au fonds de solidarité, nous vous informons de ce texte qui renvoie également à une information et à une FAQ du ministère de l’Economie. Nous vous invitions à l’examiner mais il ne concerne à priori aucun de nos adhérents dans la mesure où cette aide complémentaire est principalement ouverte aux entreprises réalisant un chiffre d’affaires mensuel de plus d’un million d’euros ou aux entreprises plus modestes de certains secteurs d’activités, situées dans certaines zones, principalement les zones de montagne. Nous sommes à disposition pour vous renseigner, il vous faut aussi obtenir une attestation d’un expert-comptable qui pourra parallèlement examiner une éventuelle éligibilité.

Concernant les discothèques, nous avons remis cette semaine au secrétariat d’Etat aux PME rattaché au ministère de l’Economie une contribution commune en vue d’un plan en faveur des discothèques.

Le SNEG & Co vous accompagne aussi dans les politiques de prévention pour vos établissements. Sur le sujet des addictions, une nouvelle cette semaine autour du protoxyde d’azote (gaz hilarant), l’alerte lancée auprès notamment de la MILDECA sur l’usage récréatif de ce produit (y compris dans nos établissements), connaît un premier résultat.

Cette semaine encore, nous saluons les donateurs qui nous soutiennent pour le financement de notre fonctionnement pour votre information et nos démarches : Boxxman (Paris), Le Clem (Guichainville), The Strip (Saint-Ouen L’Aumône). Merci à eux.