Point hebdomadaire du 24 juin 2022
A la une, L'actu du CHRD — 27 juin 2022Bonsoir,
Le point hebdomadaire de cette semaine :
RENOUVELLEMENT DE BAIL ET REVISION DE LOYER
De nombreuses et régulières questions nous sont posées sur les renouvellements de bail et les révisions de loyer. Le locataire comme le bailleur doivent respecter quelques règles au moment de son expiration, tant pour son renouvellement que pour la révision du loyer.
PIQÛRES / GHB
Depuis le début du phénomène, soit depuis environ 3 mois, 1000 plaintes ont été déposées pour suspicion d’administration de substances nuisibles dans les festivals, les soirées privées et donc pas uniquement au sein des ERP. Des dizaines de cas ont été recensés au soir de la Fête de la Musique ce mardi soir dernier dans les concerts de rue et donc à nouveau, pas uniquement au sein des ERP. 8 gardes à vue ont été appliquées à Asnières dans les Haut-de-Seine où 6 femmes ont été piquées dans le bas du dos lors d’un concert. Aucun des placés en garde à vue ne détenait de seringue ou aiguille sur lui, ni de GHB ou autre produit. A cette heure, les autorités écartent la possibilité d’injection de GHB car le produit n’agirait pas par voie de piqûres…
VARIOLE DU SINGE
Pas de psychose, pas de déni non plus : nous vous tenons informés des évolutions sur ce sujet variole du singe, au fur et à mesures des différentes communications et réunions avec Santé Publique France et/ou les Agences Régionales de Santé. Cette semaine, deux points d’étape au 21 et au 24 juin 2022.
CHEMSEX
Une journée thématique autour du Chemsex s’est tenue ce lundi dernier. En attendant un compte-rendu des organisateurs, signalons ce qui a été dit concerne les lieux de rencontre ERP (saunas, backrooms) : évoquant « une absence suffisante de prévention », des associations de prévention laissent entendre que ces établissements « se réfugient derrière la loi de 1970 », laquelle considère l’usager de drogues comme un individu à la fois malade et délinquant. Or, nous savons de fait, que la présence de ces usagers dans ces établissements menace leur pérennité administrative. En conséquence, lesdits établissements ne se réfugient pas derrière la loi de 1970 mais attendent une circulaire claire de la part des ministères (Intérieur, Santé…) pour déployer le niveau de prévention attendu par ces associations de prévention, en ayant la garantie de ne pas en être inquiétés…